(traduit de l’anglais assisté par DeepL)

9. Februar 2023

Inspiré d’une vieille parabole orientale qui décrit les couches d’un être humain et les relations entre elles.

Le chariot se compose de nombreuses parties différentes, faites de matériaux différents. Elles sont finement ajustées pour permettre une conduite en douceur, même sur un terrain accidenté. Elles nécessitent un entretien régulier et compétent, un nouveau réglage au fur et à mesure qu’elles vieillissent et s’usent, parfois une réparation. La voiture, mon corps physique.

Le cheval, une bête sauvage qui a dû être apprivoisée avant de pouvoir tirer le carrosse. Il doit être attelé à la voiture, fermement mais soigneusement, de telle sorte que ni la voiture ne blesse le cheval, ni le cheval n’endommage la voiture. Parfois, la nature sauvage du cheval se manifeste – quand il a peur, quand il est battu, quand il est excité – et il se déchaîne, fait des ravages et peut endommager la voiture et lui-même.
Comme la voiture elle-même, le cheval a besoin de soins avisés, d’eau, de nourriture, de nettoyage, de caresses, de repos. Et parfois, il a besoin de sa pleine liberté sauvage. Le cheval, mes émotions.

Le cocher les connaît bien, l’attelage et le cheval, avec leurs capacités et leurs limites. Il les entretient, les soigne, les orchestre, et sait les guider aussi sur les terrains accidentés. Il a lui-même besoin de soins pour son corps et son esprit – nourriture, inspiration, amour, raison d’être – et il les connaît aussi bien, son corps, ses émotions et son esprit. Mais il lui arrive de s’endormir et d’être inattentif, ou bien il est emporté par la belle personne qu’ils viennent de croiser, ou bien son raison d’être s’éloigne et il doit se saouler pour tout noyer. Le cocher, mon être mental.

Le passager chanceux est la personne qui vient occasionnellement engager toute l’équipe pour un court voyage, pour profiter d’une balade, pour explorer la campagne, pour transporter des marchandises. Au bout d’un moment, elle descend et paie le cocher. Elle en a fini avec ce qu’elle voulait faire, elle part pour une autre entreprise, et le cocher attend le prochain passager, attend de gagner sa vie. Le passager de la chance, mon existence normale avec ses événements fortuits qui me poussent dans une direction générale, déterminée de l’extérieur.

La noble passagère est la propriétaire du chariot et du cheval, et l’employeur du cocher. Elle les connaît bien, tous les trois, et comprend leurs besoins, leurs capacités extrêmement différentes et les limites fondamentales de leur coopération, notamment en raison de leurs langues incongrues. Elle s’occupe d’eux tous avec passion, amour, mais aussi avec détermination, car elle a besoin d’eux pour son travail, pour sa vie, pour sa raison d’être. Et ils doivent bien fonctionner et collaborer sans problème. Le noble passager, mon être harmonieusement développé, mon Moi.

Le but ? Le Simurgh qui a perdu une de ses plumes, au loin, au plus profond de la Chine.